Les péripéties de Lulu Berlue

Steve, mon mari depuis presque deux ans..

Le jour où je l'ai rencontré en 2001, j'ai su qu'il se passerait quelque chose de fort. Mais je savais aussi que ce n'était pas pour tout de suite. Peu importe les chemins que nous emprunterions chacun de notre côté, je savais qu'un jour ou l'autre on se retrouverait.

Il aura fallu attendre décembre 2008 pour qu'il refasse surface dans ma vie. J'ai su que cette fois-ci c'était la bonne.

Nous nous sommes rencontrés à une soirée karaoké, en juin 2001; Il est arrivé dans le bar et je n'ai plus vu que lui. Il était si beau.. si élègant. Je pense n'avoir jamais vu d'homme aussi beau. Nous étions une classe entière de filles et je doutais qu'il vienne vers moi.

Et pourtant, il est venu s'asseoir à mes côtés et nous avons passé toute la soirée ensemble.. Jusqu'au petit matin, à boire, discuter.. j'étais bien.

Le temps a passé et nos chemins se sont séparés.. deux fois.

Et puis vient enfin décembre.. et lui...

Voilà aujourd'hui bientôt deux ans que je suis mariée, et je suis la preuve vivante que quand on veut vraiment quelque chose, à force de patience et de perséverence on l'obtient.

Nouveau départ, nouveau blog.. j'ai presque envie de dire nouvelle vie..

Je m'appelle Ludivine, j'ai 29ans et je suis l'heureuse maman de deux petits garçons. Merveilleuses petites choses que ces deux petits bonhommes qui me comblent de bonheur autant qu'ils m'épuisent.

Matyas, deux ans et demi, une petite boule d'énergie,toujours prêt et à l'affût de la moindre betise. Peu importe le dégré de la bêtise, tant que c'en est une, il est content. Un petit blondinnet qui a fait ses premiers pas à l'école en avril et qui s'y sent comme un poisson dans l'eau.

Matyas mon premier bébé..

Sven, 3mois, une petite chose minuscule et qui sourit tout le temps. Très câlins et très calme. Lorsque que l'on m'a annoncé que mon deuxième bébé serait un garçon je me suis sentie pleine d'une émotion que je ne pourrais décrire.. Heureuse, fière. J'ai toute ma vie rêvé d'avoir deux gamins.. C'est chose faite.

                  Matyas                                                               Sven

J'ai l'habitude de commencer chaque blog, chaque lettre, chaque petite chose qui parle de moi par les paroles de cette magnifique chanson de Pascal Obispo " La prétention de rien". Je crois qu'elle résume très bien mon état d'ésprit quasi permanent, je crois aussi que j'aurais pu écrire cette chanson..

Qui peut prétendre me connaître ?
Sans se contenter du paraître,
Images toutes faites ou projections
C' qu'on vous prête est à confusion,

Qui peut prétendre me comprendre ?
Quand il faut de tout se défendre,
Passer les "on-dit", casser la glace
Et gratter le vernis en surface,

Quand soi-même on cherche et se perd,
Pour toute une vie qu'on veut bien faire,

[Refrain] :
Je suis comme je suis, et j'aime comme j'aime,
Même si j'en paie le prix, je suis comme je suis
Je suis mes envies, comme me suivent ceux qui m'aiment
Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien,
Parfois même à rien, je suis comme je suis
En tout cas je n'ai
La prétention de rien

Qui peut prétendre avoir la clé ? de mon enfance et ses ratés,
Rangez tous vos clichés qui rassurent, des blessures à vif sous l'armure,

Mais qui peut prétendre encore prétendre avoir un jugement à rendre,
Et pouvoir s'regarder en face, dire ce qu'il aurait fait à ma place,

Quand moi-même je cherche et m'y perds, pour tout un cirque qu'il faut bien faire

[Refrain]

Je suis comme je suis
J'aime comme j'aime
Je suis comme je suis
Je rêve comme je rêve
Je suis mes envies
Comme suivent ceux qui m'aiment

Dans un monde où tout n'est que médisence, mensonges, hypocrisie, je trouve que cette chanson trouve tout son sens.